C’est un des points de friction sur lequel l’union européenne s’est penchée hier, sans arriver à trouver un accord.

Actuellement les recharges en e-liquide sont autorisées à la vente notamment en France. Ces e-liquides sont présentées sous forme de flacon (de 5 ml à 30 ml) contenant un taux de nicotine allant de 0 mg/ml à 19 mg/ml. L’utilisateur n’a plus qu’à remplir sa cigarette électronique rechargeable dans le réservoir prévu à cet effet. C’est le système le plus courant sur le marché depuis quelques années.

Mais il existe un autre procédé qui est la cartouche scellée. Cette pièce qui enferme le e-liquide se visse directement sur la cigarette électronique rechargeable.

L’avantage de cette cartouche est que le e-liquide ne peut être ingéré par les enfants. Quant aux recharges en e-liquide, elles ont un bouchon de sécurité anti-ouverture pour éviter ce genre d’accident. Mais aucune norme n’est encore en vigueur pour garantir cette protection. De plus, le réservoir des cigarettes électroniques rechargeable est le point faible de ce système car il n’a pas de protection anti-ouverture.

C’est sur ce constat que s’appuie les partisans de l’interdiction des recharges en e-liquide. Les professionnels du secteur n’approuvent pas cette orientation même s’ils sont conscients qu’il faut d’avantage sécuriser les recharges. Ils évoquent un problème de fabrication du fait de la multitude des arômes et des taux de nicotine disponibles ayant comme conséquence, un prix de vente plus élevé et moins de choix pour le consommateur.

Pour résoudre ce problème, ils proposent de s’inspirer des systèmes d’ouverture des produits ménagers.

L’UE n’a donc pas encore pris position sur ce point mais pourrait autoriser de façon provisoire les recharges en attendant une proposition unanime.