Après 5 longues années de concertation sur le sujet, la nouvelle directive anti-tabac a été votée sans opposition par les eurodéputés.

L’article 18 encadrant la cigarette électronique est donc validé et va créer des changements dans le mode de consommation des vapoteurs européens.

L’Aiduce qui est la principale association des vapoteurs Français s’oppose à ce vote et compte bien se battre pour défendre leur façon de vapoter.

Leur principale demande est de ne pas classer la cigarette électronique et les e-liquides dans la catégorie des produits du tabac ou en tant que médicaments.

L’Aiduce a notamment peur que l’interprétation des textes de lois anti-tabac de l’article 18 durcisse considérablement les autorisations de vente des E-liquides et des cigarettes électroniques en Europe.

L’application des ces lois pourraient dans le futur être par exemple :

  • Interdiction totale de publicité et de vente sur internet.
  • Cette simple loi pourrait entraîner une diminution de l’accès à l’information et du choix disponible pour les vapoteurs.
  • L’achat en ligne pourrait être interdit pour ne favoriser que l’achat chez les buralistes, boutiques spécialisées et pharmacies.

Une des lois anti-tabac de l’article 18 mentionne également la limitation des arômes, des taux de nicotine et des types de cigarettes électroniques (recharges scellées plutôt que des e-cigarettes rechargeables).

Cette disposition anti-tabac aurait pour conséquence sur un marché en plein essor de diminuer l’investissement en recherche et développement sur les e-liquides et les cigarettes électroniques ; ce qui freinerait la mise sur le marché de nouveautés de meilleur qualité et moins nocives.

Même si cette directive à pour objectif de mieux encadrer la cigarette électronique afin de protéger le consommateur, elle pourrait s’avérer néfaste pour la liberté des vapoteurs.