C’est lors d’une interview que Ce pneumologue, tabacologue, président de l’institut des Rhônes Alpes –Auvergne de tabacologie a donné son opinion sur le projet de loi de Marisol Touraine d’interdire l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics.
Il a notamment participé au rapport rendu au gouvernement sur les effets de la e-cigarette et écrit un livre « la vérité sur la cigarette électronique ». Ce fervent défenseur du vapotage comme alternative au tabac se positionne clairement sur cette nouvelle restriction que veut mettre en place l’assemblée.
Pour lui, il n’y a aucune étude scientifique qui prouve que l’usage de la eclope autour de non fumeurs provoque des effets indésirables ou nocifs sur ces personnes. En effet les substances contenues dans la vapeur des e-liquides, comme la glycérine végétale ou le propylène glycol ne sont pas dangereux pour la santé. Contrairement à la fumée de cigarette conventionnelle qui dégage du monoxyde de carbone et plus de 70 substances avérées cancérigènes. La vapeur d’une e-cig ne rejette pas de molécules cancérigènes (jusqu’à preuve du contraire) et ne pollue pas l’air de l’entourage.
Pour ce qui est de la nicotine contenue dans les e-liquides, sa concentration est tellement infime une fois vapoter, que les non-vapoteurs ne peuvent pas devenir dépendant par le simple fait de respirer à côté d’un utilisateur de e cigarette.
En ce qui concerne le risque de pousser les non-fumeurs à entrer dans le monde du tabac par le simple fait de voir une personne vapoter, Mr Mathern évoque le fait qu’il n’y a pas de rapport qui montre l’augmentation du nombre de fumeurs depuis l’arrivée de la e-cigarette. D’ailleurs les derniers chiffres montrent le contraire. Depuis le début de l’année, la vente de tabac de toute sorte a reculée de 8% en France et ne cesse de diminuer.
Il rappel toutefois que selon la situation, la tolérance et le respect d’autrui sont des valeurs importantes et que les utilisateurs de e-cigs ne doivent pas importuner les gens avec leurs odeurs de e-liquides. C’est une simple question de civisme.
Ce pneumologue n’est pas le seul à s’élever contre ce projet, car au même moment, un groupe de médecins, cardiologues…. a demandé à l’OMS de promouvoir la cigarette électronique comme substitut au tabac pour un sevrage doux et progressif.
Encourager plutôt que de réprimer pour utiliser tout le potentiel du vapotage contre le tabagisme.