Le bien-être de notre corps dépend de son fonctionnement, de son activité et de notre état d’esprit. En réalité, suivant la manière dont nous activons une fonction, elle s’affine ou se détériore. Par exemple en marchant, le pied fait sa gymnastique.

À la longue il se muscle et la voûte plantaire se renforce. Mais si l’on chausse tous les jours des baskets, enrobées de mousse, on met au repos les muscles du pied… Et la voûte plantaire risque de s’effondrer. De plus, le coussin graisseux qui protège le talon perd sa fonction d’amortisseur et, n’étant plus fonctionnel, il fond.

Toute partie du corps qui n’est pas opérationnelle perd sa fonction

La fonction crée l’organe, c’est une loi qui gouverne notre organisme. On sait, par exemple, que chaque nouveau geste appris, entraîne la formation et l’activation d’un nouveau circuit cérébral. Plus le mouvement est répété, plus le circuit qu’il stimule sera stable. En revanche, lorsqu’un circuit neurologique n’est pas suffisamment sollicité, il est mis au repos et il devient inactif. Ainsi, mettre au repos un foie fatigué, peut être une solution momentanée… Mais non définitive, car sa régénération passe par l’action. L’organe doit être rééduqué, pour réapprendre à s’activer correctement.

Pour cela il faut le stimuler pour que ses courants vitaux circulent librement. Non pas en éliminant certains aliments, mais en lui fournissant des graisses de bonne qualité ou des éléments favorisant son autorégulation. Par exemple l’artichaut, légume ayant un tropisme spécifique sur la fonction hépatique. Seul un organisme actif peut se régénérer et à condition qu’il reçoive des stimuli qualitativement et quantitativement compatibles avec sa nature. L’utilisation d’un podomètre permet de quantifier l’activité physique d’un individu, de mieux gérer ses mouvements et déplacements pour un meilleur bien-être.

La sédentarité fléau ou avantage ?

C’est pour cette raison qu’une personne sédentaire a toutes les chances de vieillir plus tôt… Et souvent mal, que quelqu’un d’actif et dynamique. Ainsi si nous limitons nos mouvements, le corps perd petit à petit son potentiel. Nos gestes, nos mouvements, nos actions, sont donc des outils pour construire notre corps, ou pour le détruire s’ils sont mal accomplis.